Quelques expériences des jeunes
Nos formations comportent des apprentissages individualisés, et permettent à l'individu de
comprendre le sens du vivre ensemble et redonnent envie de réinsertion et du travail bien fait.
Nos séminaires
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. La création du site internet en un clind’œil avec weebly
Comment vont les
adolescents ?
Comment vont les adolescents ? C’est la question que s’est posée Solidaris, pour son troisième «thermomètre des Belges» (après le «bien-être des Belges» et «le stress au travail»
les ados sont-ils heureux ? L’avenir les rend-il inquiets ? Aiment-ils l’école ? L’enquête, dont Le Soir et la RTBF publieront les enseignements tout au long de cette semaine, s’appuie sur un sondage effectué auprès de 400 adolescents de 14 à 18 ans. En parallèle, 250 parents ont également été interrogés, ainsi que 140 enseignants, pour que le ressenti des jeunes puisse être comparé à celui des adultes.
les ados sont-ils heureux ? L’avenir les rend-il inquiets ? Aiment-ils l’école ? L’enquête, dont Le Soir et la RTBF publieront les enseignements tout au long de cette semaine, s’appuie sur un sondage effectué auprès de 400 adolescents de 14 à 18 ans. En parallèle, 250 parents ont également été interrogés, ainsi que 140 enseignants, pour que le ressenti des jeunes puisse être comparé à celui des adultes.
Pourquoi des séminaires et formations
pour les jeunes et les couples
Septembre 2014: informatique débutant
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Comme Hans Küng à son époque et dans son œuvre « Pourquoi suis-je toujours chrétien? » faisait un constat amère devant le bouleversement de mœurs, des valeurs et des institutions dans lesquelles le monde vivait et vit encore aujourd'hui, à cette période des grands changements, des changements qui n'ont jamais été aussi rapide et aussi complexes, nous constatons qu'une orientation fondamentale d'ordre existentiel devient aussi de plus en plus difficile, en même temps que devenait de plus en plus grand le danger d'un désarroi spirituel sans précédent à l'époque du philosophe et théologien Hans Küng.
Chacun, jeune ou vieux, cherche à s'en tirer comme il peut, de façon souvent naïve, tel consultera l'horoscope, tel autre, plus scientifique, orientera sa vie selon les biorythmes, l'un ne jugera que par la diététique, l'autre par le yoga, l'un cherchera son salut dans la thérapie de groupe, l'autre dans la méditation orientale, un troisième dans l'action politique.
Malheureusement, il ne s'agit pas seulement d'orientation de la vie individuelle, mais aussi bien de la vie collective; de l'énergie nucléaire à la manipulation génétique et aux bébés-éprouvette, de la protection de l'environnement aux conflits Est-Ouest et Nord-Sud.
Les questions éthiques dépassent la compréhension de l'individu et outrepassent ses forces.
Aujourd'hui le monde ne sait plus que faire. « sur quoi pouvons-nous encore faire fond? », le monde est pris dans une crise d'orientation aussi profonde qu'étendue affirme t-il.
Comme le prophète Habakuk qui se plaignait de la violence et de l’oppression qui régnait parmi son peuple et du retard que Dieu mettait à réprimer le mal, Hans Küng, au regard des nombreuses plaintes de tant d'hommes, depuis la révolte des jeunes et des étudiants à la fin des années soixante, il n'y a pas d'instance ni de tradition porteuse de valeurs qui ne soit en crise, ou qui ne soit radicalement remise en question. L'Etat comme l'Eglise, la Justice comme l'Armée, l'Ecole comme la Famille sont ébranlés. Aucune de ces instances n'est plus acceptée, sans plus comme porteuse de valeurs, surtout pas par la jeunesse.
Bref, la boussole de la moralité traditionnelle ne guide plus grand monde. Toutes les valeurs sont à crise. Devant ces incertitudes et contestations beaucoup cherchent une orientation fondamentale à leur vie; Où trouver une perspective qui redonne du goût à l'existence? C'est dans ce contexte que nous prenons le devant pour témoigner auprès des jeunes et des couples qui le désirent notre vécu, nous partageons nos expériences qui donnent un SENS à la vie. Comme la plupart des services à l'écoute, nous invitons tout ceux qui se sentent déracinés par la vitesse de la modernité à nous rejoindre afin qu'ensemble réflechisons sur devenir des nos enfants et de nos petits enfants.
Hubert Muembo Muteba
Chacun, jeune ou vieux, cherche à s'en tirer comme il peut, de façon souvent naïve, tel consultera l'horoscope, tel autre, plus scientifique, orientera sa vie selon les biorythmes, l'un ne jugera que par la diététique, l'autre par le yoga, l'un cherchera son salut dans la thérapie de groupe, l'autre dans la méditation orientale, un troisième dans l'action politique.
Malheureusement, il ne s'agit pas seulement d'orientation de la vie individuelle, mais aussi bien de la vie collective; de l'énergie nucléaire à la manipulation génétique et aux bébés-éprouvette, de la protection de l'environnement aux conflits Est-Ouest et Nord-Sud.
Les questions éthiques dépassent la compréhension de l'individu et outrepassent ses forces.
Aujourd'hui le monde ne sait plus que faire. « sur quoi pouvons-nous encore faire fond? », le monde est pris dans une crise d'orientation aussi profonde qu'étendue affirme t-il.
Comme le prophète Habakuk qui se plaignait de la violence et de l’oppression qui régnait parmi son peuple et du retard que Dieu mettait à réprimer le mal, Hans Küng, au regard des nombreuses plaintes de tant d'hommes, depuis la révolte des jeunes et des étudiants à la fin des années soixante, il n'y a pas d'instance ni de tradition porteuse de valeurs qui ne soit en crise, ou qui ne soit radicalement remise en question. L'Etat comme l'Eglise, la Justice comme l'Armée, l'Ecole comme la Famille sont ébranlés. Aucune de ces instances n'est plus acceptée, sans plus comme porteuse de valeurs, surtout pas par la jeunesse.
Bref, la boussole de la moralité traditionnelle ne guide plus grand monde. Toutes les valeurs sont à crise. Devant ces incertitudes et contestations beaucoup cherchent une orientation fondamentale à leur vie; Où trouver une perspective qui redonne du goût à l'existence? C'est dans ce contexte que nous prenons le devant pour témoigner auprès des jeunes et des couples qui le désirent notre vécu, nous partageons nos expériences qui donnent un SENS à la vie. Comme la plupart des services à l'écoute, nous invitons tout ceux qui se sentent déracinés par la vitesse de la modernité à nous rejoindre afin qu'ensemble réflechisons sur devenir des nos enfants et de nos petits enfants.
Hubert Muembo Muteba
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Pourquoi se former
Actuellement la formation est l´un des piliers fondamentaux du bon déroulement de l´exercice de la fonction. Elle s´inscrit dans le cadre de la réussite des objectifs de l´entreprise, dans la perspective où nous affrontons une nouvelle ère de développement caractérisée par une multitude de défis. Alors ces nouveaux défis de l’époque exigent à ce que nous soyons préparés à les affronter, tels que : les difficultés économiques et commerciales qu’imposent les phénomènes de la mondialisation, du libre échange, de la libéralisation, de la concurrence aiguë, de la compétitivité, du partenariat. De se part nous sommes tous obligés de nous préparer pour faire face à cette mondialisation qui, sans nul doute, portera préjudice aux économies faibles ou médiocres. Les pays dont les produits et services sont moins compétitifs sur le marché mondial risquent d’être écrasés par les pays puissants dotés d’un savoir faire intelligent et offrant des produits et services répondant aux attentes de la clientèle cosmopolite.(http://www.etudier.com)
Les jeunes, même quand ils ne sont pas diplômés, sont très demandés pour travailler dans plusieurs domaines et les possibilités de formation pour évoluer sont nombreuses, L’insertion professionnelle (Champy et Eteve 2005) est « l’entrée dans la vie active, notamment des jeunes sortant du système scolaire. Elle est généralement désignée comme processus d’accès à l’emploi, l’insertion sociale comme intégration (des jeunes) dans la société, et le passage à l’"âge adulte" comme l’accès aux diverses dimensions de l’autonomie ».
Puisque beaucoup de jeunes femmes et hommes sont incapables de trouver des opportunités d’emploi formel, il est donc opportun d’encourager les formations en alternance pour mobiliser leur enthousiasme, leur énergie et leurs ambitions de contribuer au développement économique.
La formation des jeunes est importante aussi afin que ceux qui le souhaitent puissent franchir les étapes difficiles mais gratifiantes pour transformer leurs rêves en réalité. Certaines des compétences de base et des qualités requises telles que la confiance en soi, la présentation, le réseautage, la motivation et le dynamisme, devraient être développées à travers ses formations considérée comme les vraies moteurs d'insertion sociale.
voici pourquoi, Cica-asbl s’attelle à la formation des jeunes et des couples.
Pourquoi suivre une formation ?
La formation est essentielle dans le monde du travail. Elle permet à chacun de se maintenir à un niveau élevé de compétences et de productivité. Elle vise à optimiser les performances de chacun. Tous les modules proposés sont adaptables au temps que vous pouvez allouer à votre formation.
Elle constitue un moyen d'acquérir la connaissance et de se perfectionner dans l'acquis. Des ateliers pratiques personnalisés sont mis en place afin de satisfaire votre demande.
Des formations ponctuelles ou en continu peuvent être dispensées en entreprise ou dans nos locaux. Elles sont certes des investissements en moyen terme.
La formation peut me permettre donc :
D’agir sur mon parcours personnel et professionnel pour :
mieux connaître et comprendre mon environnement,
développer mes capacités d’adaptation,
anticiper un changement de situation,
repérer des opportunités et les saisir,
acquérir des connaissances et continuer à apprendre.
De faciliter l’accès à l’emploi pour :
me plonger ou me replonger dans un milieu professionnel,
évoluer professionnellement,
réactualiser mes compétences professionnelles ou générales,
changer d’orientation pour aller vers un autre métier,
acquérir une qualification professionnelle,
créer mon activité.
De compléter mon expérience pour la faire valider par un diplôme pour :
me faire reconnaître personnellement et professionnellement,
accéder à des concours ou à des professions réglementées.
Les jeunes, même quand ils ne sont pas diplômés, sont très demandés pour travailler dans plusieurs domaines et les possibilités de formation pour évoluer sont nombreuses, L’insertion professionnelle (Champy et Eteve 2005) est « l’entrée dans la vie active, notamment des jeunes sortant du système scolaire. Elle est généralement désignée comme processus d’accès à l’emploi, l’insertion sociale comme intégration (des jeunes) dans la société, et le passage à l’"âge adulte" comme l’accès aux diverses dimensions de l’autonomie ».
Puisque beaucoup de jeunes femmes et hommes sont incapables de trouver des opportunités d’emploi formel, il est donc opportun d’encourager les formations en alternance pour mobiliser leur enthousiasme, leur énergie et leurs ambitions de contribuer au développement économique.
La formation des jeunes est importante aussi afin que ceux qui le souhaitent puissent franchir les étapes difficiles mais gratifiantes pour transformer leurs rêves en réalité. Certaines des compétences de base et des qualités requises telles que la confiance en soi, la présentation, le réseautage, la motivation et le dynamisme, devraient être développées à travers ses formations considérée comme les vraies moteurs d'insertion sociale.
voici pourquoi, Cica-asbl s’attelle à la formation des jeunes et des couples.
Pourquoi suivre une formation ?
La formation est essentielle dans le monde du travail. Elle permet à chacun de se maintenir à un niveau élevé de compétences et de productivité. Elle vise à optimiser les performances de chacun. Tous les modules proposés sont adaptables au temps que vous pouvez allouer à votre formation.
Elle constitue un moyen d'acquérir la connaissance et de se perfectionner dans l'acquis. Des ateliers pratiques personnalisés sont mis en place afin de satisfaire votre demande.
Des formations ponctuelles ou en continu peuvent être dispensées en entreprise ou dans nos locaux. Elles sont certes des investissements en moyen terme.
La formation peut me permettre donc :
D’agir sur mon parcours personnel et professionnel pour :
mieux connaître et comprendre mon environnement,
développer mes capacités d’adaptation,
anticiper un changement de situation,
repérer des opportunités et les saisir,
acquérir des connaissances et continuer à apprendre.
De faciliter l’accès à l’emploi pour :
me plonger ou me replonger dans un milieu professionnel,
évoluer professionnellement,
réactualiser mes compétences professionnelles ou générales,
changer d’orientation pour aller vers un autre métier,
acquérir une qualification professionnelle,
créer mon activité.
De compléter mon expérience pour la faire valider par un diplôme pour :
me faire reconnaître personnellement et professionnellement,
accéder à des concours ou à des professions réglementées.
Exemples de présentation
des métiers
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Quête de sens, spiritualité, comment les
accompagner ?
Dans les grandes métropoles d’Asie, d’Afrique, d’Amérique du Sud, mais aussi d’Europe, l’enfant semble de plus en plus déraciné, privé de repères. Tel était le constat du Bureau international catholique de l’enfance (Bice), lors du 20e anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant de l’ONU, en 2009
Si les phénomènes migratoires expliquent ce fait dans les trois plus grands continents, les enfants européens semblent touchés par une forme de«déracinement psychosocial». «La fragilisation de la famille, dans un contexte de crise économique et de moindre soutien de la part des organes de l’État, entraîne une plus grande vulnérabilité de l’enfant», observe Alessandra Aula, secrétaire générale du Bice, qui souligne une autre facette de ce déracinement : «L’enfant, devenu sujet de droit, est devenu un “enfant roi”: tout lui est permis, il n’est plus à sa juste place, il n’a plus de repères, de valeurs.»
Le bien-être moral et spirituel étant l’un des piliers de l’action du Bice, qui œuvre dans le monde entier en faveur de la dignité de l’enfant, l’organisme international s’est associé à l’Institut catholique de Paris pour analyser la situation et proposer des pistes d’action. Les conclusions de leur travail font l’objet d’un colloque, en partenariat avec La Croix, les 7 et 8 décembre.
Le constat de «déracinement psychosocial» posé par le Bice ne surprend guère le psychanalyste Jacques Arènes, qui reçoit un certain nombre de parents et de jeunes en plein désarroi. «Beaucoup d’adultes ont du mal à se mettre en position de transmetteurs, notamment sur les questions du sens de la vie, de l’existence de Dieu, de la foi. Ils ressentent un sentiment d’illégitimité souvent lié à une forme d’incompétence», analyse-t-il.
De fait, les repères, les parents ne les ont pas toujours ! Ils ont des doutes, se posent des questions. «Mes parents ne m’ont légué que des questions», se plaignait ainsi une jeune fille. Les adultes sont angoissés à l’idée d’imposer quoi que ce soit à leur progéniture, comme si celle-ci devait s’auto-éduquer.
Pour autant, faut-il laisser choisir son ado – et pour ainsi dire le lâcher – sur le grand marché des valeurs et des spiritualités ? «Il y a un équilibre à trouver entre permettre à l’adolescent de trouver ses propres intérêts spirituels et lui imposer des valeurs», estime Jacques Arènes, qui rappelle que «les parents ne sont pas les uniques pourvoyeurs de sens».
L’adolescence est l’âge des médiations, que ce soit par les mouvements scouts, les aumôneries, les patronages… Contrairement aux apparences, les ados sont en lien avec ce que vivent les adultes. Ils s’interrogent sur la mort à travers des films comme la saga Twilight mais se heurtent souvent au silence des aînés sur cette question.
Pourtant, parents et enfants peuvent essayer d’en discuter ensemble en allant voir un film (Des hommes et des dieux) ou en regardant une série (Six Feet Under). Il est important aussi de faire participer les jeunes aux enterrements.
Ils y perçoivent «la richesse du rite mettant en scène la communauté qui survit à la crise du sens», éclaire le psychanalyste. D’autres rites comme la célébration de Noël réunissent plus facilement les familles. Les parents peuvent se saisir de l’événement pour transmettre leurs connaissances, leurs interrogations et leurs convictions liées à cette fête chrétienne.
Toutefois, la prière sera plus facile à partager avec de jeunes enfants chez qui se manifestent assez tôt une aspiration au spirituel et une intuition de la transcendance. Selon la psychanalyste Nicole Fabre, la quête de sens commence entre 3 et 6 ans avec la période des «pourquoi ?». Ce«pourquoi» signifie «explique-moi». «Pourquoi un bébé naît ?» par exemple, ou «Pourquoi il pleut ?».
Mieux vaut éviter de répondre par un faux-sens ou un contresens, comme«Il pleut parce que Jésus n’est pas content» ou «Parce que c’est comme ça». «Il faut essayer de répondre intelligemment ou bien reconnaître que l’on ne sait pas, quitte à proposer à l’enfant d’aller voir ensemble quelqu’un capable de répondre, mais surtout il ne faut jamais envoyer promener l’enfant», conseille Nicole Fabre.
La spécialiste remarque la précocité des enfants de 9 ou 10 ans, souvent déjà préadolescents dans leur quête de sens (« Pourquoi faut-il aider ? ») et leur capacité à avoir des exigences et des révoltes dans une société où la consommation prétend tout régler.
Ainsi cette fillette qui, se voyant offrir par un proche un livre de réflexion, affirma haut et fort sa préférence pour un téléphone portable pour, dit-elle,«rester en communication avec ses amis». Plus que jamais les parents doivent aider leur enfant à trouver la valeur cachée des choses : le vrai sens de la communication, c’est la relation ! «L’enfance est une pierre d’attente pour le spirituel», dit joliment Nicole Fabre.
Il ne s’agit pas de mettre Dieu partout ni de réciter un cours, mais plutôt de cultiver les facultés d’admiration, d’étonnement et d’émerveillement des petits. L’enfant poète contemple la couleur du ciel, le coucher du soleil, la fleur qui se fane… à condition qu’on lui en laisse le temps !
Un enfant ne pourrait pas fixer son attention plus de dix minutes ? «Rien de plus faux !», estime la psychanalyste qui recommande de ne pas s’agiter autour de lui, ni le bousculer, de savoir se taire, quitte à faire sauter une contrainte (la douche par exemple) pour prolonger un temps de concentration sur une activité.
Il faut aussi lui donner les moyens d’inventer et de nourrir sa créativité, par le jeu ou la fabrication d’un objet. L’Avent est une période propice pour laisser libre cours à son imagination, contempler, se recueillir et s’interroger sur le sens de Noël.
À partir de l’âge de 6-7 ans, la lecture de la Bible peut devenir un point d’appui pour l’éveil du spirituel, à condition que l’adulte-lecteur puisse aider l’enfant à réfléchir sur le sens du message. Ainsi le drame de Jonas illustre nos peurs à dépasser. La préparation à la première communion s’inscrit, alors, comme une première expérience spirituelle. Ce sacrement signifiera l’expression du désir d’être habité de la présence de Dieu.http://www.la-croix.com/Famille/Parents-Enfants/Dossiers/Education-et-Valeurs
Si les phénomènes migratoires expliquent ce fait dans les trois plus grands continents, les enfants européens semblent touchés par une forme de«déracinement psychosocial». «La fragilisation de la famille, dans un contexte de crise économique et de moindre soutien de la part des organes de l’État, entraîne une plus grande vulnérabilité de l’enfant», observe Alessandra Aula, secrétaire générale du Bice, qui souligne une autre facette de ce déracinement : «L’enfant, devenu sujet de droit, est devenu un “enfant roi”: tout lui est permis, il n’est plus à sa juste place, il n’a plus de repères, de valeurs.»
Le bien-être moral et spirituel étant l’un des piliers de l’action du Bice, qui œuvre dans le monde entier en faveur de la dignité de l’enfant, l’organisme international s’est associé à l’Institut catholique de Paris pour analyser la situation et proposer des pistes d’action. Les conclusions de leur travail font l’objet d’un colloque, en partenariat avec La Croix, les 7 et 8 décembre.
Le constat de «déracinement psychosocial» posé par le Bice ne surprend guère le psychanalyste Jacques Arènes, qui reçoit un certain nombre de parents et de jeunes en plein désarroi. «Beaucoup d’adultes ont du mal à se mettre en position de transmetteurs, notamment sur les questions du sens de la vie, de l’existence de Dieu, de la foi. Ils ressentent un sentiment d’illégitimité souvent lié à une forme d’incompétence», analyse-t-il.
De fait, les repères, les parents ne les ont pas toujours ! Ils ont des doutes, se posent des questions. «Mes parents ne m’ont légué que des questions», se plaignait ainsi une jeune fille. Les adultes sont angoissés à l’idée d’imposer quoi que ce soit à leur progéniture, comme si celle-ci devait s’auto-éduquer.
Pour autant, faut-il laisser choisir son ado – et pour ainsi dire le lâcher – sur le grand marché des valeurs et des spiritualités ? «Il y a un équilibre à trouver entre permettre à l’adolescent de trouver ses propres intérêts spirituels et lui imposer des valeurs», estime Jacques Arènes, qui rappelle que «les parents ne sont pas les uniques pourvoyeurs de sens».
L’adolescence est l’âge des médiations, que ce soit par les mouvements scouts, les aumôneries, les patronages… Contrairement aux apparences, les ados sont en lien avec ce que vivent les adultes. Ils s’interrogent sur la mort à travers des films comme la saga Twilight mais se heurtent souvent au silence des aînés sur cette question.
Pourtant, parents et enfants peuvent essayer d’en discuter ensemble en allant voir un film (Des hommes et des dieux) ou en regardant une série (Six Feet Under). Il est important aussi de faire participer les jeunes aux enterrements.
Ils y perçoivent «la richesse du rite mettant en scène la communauté qui survit à la crise du sens», éclaire le psychanalyste. D’autres rites comme la célébration de Noël réunissent plus facilement les familles. Les parents peuvent se saisir de l’événement pour transmettre leurs connaissances, leurs interrogations et leurs convictions liées à cette fête chrétienne.
Toutefois, la prière sera plus facile à partager avec de jeunes enfants chez qui se manifestent assez tôt une aspiration au spirituel et une intuition de la transcendance. Selon la psychanalyste Nicole Fabre, la quête de sens commence entre 3 et 6 ans avec la période des «pourquoi ?». Ce«pourquoi» signifie «explique-moi». «Pourquoi un bébé naît ?» par exemple, ou «Pourquoi il pleut ?».
Mieux vaut éviter de répondre par un faux-sens ou un contresens, comme«Il pleut parce que Jésus n’est pas content» ou «Parce que c’est comme ça». «Il faut essayer de répondre intelligemment ou bien reconnaître que l’on ne sait pas, quitte à proposer à l’enfant d’aller voir ensemble quelqu’un capable de répondre, mais surtout il ne faut jamais envoyer promener l’enfant», conseille Nicole Fabre.
La spécialiste remarque la précocité des enfants de 9 ou 10 ans, souvent déjà préadolescents dans leur quête de sens (« Pourquoi faut-il aider ? ») et leur capacité à avoir des exigences et des révoltes dans une société où la consommation prétend tout régler.
Ainsi cette fillette qui, se voyant offrir par un proche un livre de réflexion, affirma haut et fort sa préférence pour un téléphone portable pour, dit-elle,«rester en communication avec ses amis». Plus que jamais les parents doivent aider leur enfant à trouver la valeur cachée des choses : le vrai sens de la communication, c’est la relation ! «L’enfance est une pierre d’attente pour le spirituel», dit joliment Nicole Fabre.
Il ne s’agit pas de mettre Dieu partout ni de réciter un cours, mais plutôt de cultiver les facultés d’admiration, d’étonnement et d’émerveillement des petits. L’enfant poète contemple la couleur du ciel, le coucher du soleil, la fleur qui se fane… à condition qu’on lui en laisse le temps !
Un enfant ne pourrait pas fixer son attention plus de dix minutes ? «Rien de plus faux !», estime la psychanalyste qui recommande de ne pas s’agiter autour de lui, ni le bousculer, de savoir se taire, quitte à faire sauter une contrainte (la douche par exemple) pour prolonger un temps de concentration sur une activité.
Il faut aussi lui donner les moyens d’inventer et de nourrir sa créativité, par le jeu ou la fabrication d’un objet. L’Avent est une période propice pour laisser libre cours à son imagination, contempler, se recueillir et s’interroger sur le sens de Noël.
À partir de l’âge de 6-7 ans, la lecture de la Bible peut devenir un point d’appui pour l’éveil du spirituel, à condition que l’adulte-lecteur puisse aider l’enfant à réfléchir sur le sens du message. Ainsi le drame de Jonas illustre nos peurs à dépasser. La préparation à la première communion s’inscrit, alors, comme une première expérience spirituelle. Ce sacrement signifiera l’expression du désir d’être habité de la présence de Dieu.http://www.la-croix.com/Famille/Parents-Enfants/Dossiers/Education-et-Valeurs